Appel des photographes de presse pour la protection en zone de conflit

PARIS, 13 juil 2005 (AFP) - L'ANJRPC (Association nationale des Journalistes Reporters Photographes et Cinéastes)-FreeLens a lancé mercredi, avec le soutien du SNJ, du SNJ-CGT et du Syndicat des journalistes FO, un appel pour "une concertation globale" sur la protection des journalistes en zones de conflits.

Selon l'ANJRPC-FreeLens, la concertation doit se faire "sous l'égide de la Fédération européenne des Journalistes (FEJ) et de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), "seules instances représentant l'ensemble des journalistes, pigistes et mensualisés". A cette occasion, l'ANJRPC-FreeLens rappelle que les employeurs sont dans l'obligation d'assurer systématiquement les journalistes se rendant en zones de conflits ou de tensions.

Par contre, l'association s'interroge sur le projet de créer à Bagdad une maison des journalistes. Selon l'association, un tel endroit pourrait créer des "risques supplémentaires" pour les journalistes "regroupés ainsi dans un même lieu, si clairement identifié". D'autre part, l'association estime que "le métier de journaliste ne doit pas être dénaturé par l'obligation d'être accompagné par une escorte armée".

La possibilité d'ouvrir un lieu sécurisé à Bagdad pour la presse française avait été évoquée au moment de la libération de la journaliste française Florence Aubenas.