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- #StopGVB - Abus en ligne; Il faut qu’on parle
Près d'une femme sur trois a été victime de violence. Dans les médias, près d'une femme sur deux a dû faire face à du harcèlement sexuel, des violences psychologiques, des abus en ligne et d'autres formes de violences basées sur le genre (VBG), dans le cadre de son travail.
Ces actes de violence ne visent pas seulement à intimider et à réduire au silence les femmes dans les médias, mais leurs effets paralysants contribuent également à faire taire les histoires et à priver le public d'informations, sapant ainsi le pluralisme et le droit d'accès à l'information.
Pour marquer la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre, la FIJ, son Conseil du Genre et ses affiliés dans le monde entier se concentreront sur la violence en ligne dans le cadre de la campagne #YouAreNotAlone de la FIJ.
Les violences en ligne à l'encontre des femmes journalistes sur les réseaux sociaux et Internet visent des femmes de tous horizons politiques, religieux et ethniques. L'un des principaux aspects de ces attaques est qu'elles sont sexuées et sexualisées. Et pourtant, elles sont trop souvent considérées comme “faisant partie du travail".
Peu de femmes journalistes signalent ces attaques et, si elles le font, très peu de mesures sont prises. Une enquête de la FIJ menée en 2018 a révélé que seule la moitié des victimes d'abus en ligne (53%) ont signalé les attaques à la direction de leur média, à leur syndicat ou à la police, et dans deux tiers des cas signalés, rien n'a été fait.
Il faut qu'on parle.
Il est temps que les médias et les syndicats dénoncent publiquement tous les actes d'abus en ligne.
Il est urgent que les législateurs fassent de l'abus en ligne une question de santé et de sécurité. Pour ce faire, les gouvernements doivent appliquer de toute urgence la Convention C190 de l'OIT sur le harcèlement et la violence dans le monde du travail.
Les employeurs des médias ont le devoir de garantir un lieu de travail sûr et de fournir un mécanisme solide permettant aux femmes de se manifester et d'être protégées lorsqu'elles sont confrontées à des menaces en ligne.
Aucune femme journaliste ne devrait être confrontée à des abus en ligne. Et aucune ne devrait y être confrontée seule.
Cette année, la FIJ :
- Organise une conférence en collaboration avec son Conseil du genre le 22 novembre - Les femmes dans les syndicats : Renforcer le pouvoir, lutter pour la sécurité.
- Partage des interviews de journalistes et syndicalistes mettant en évidence ce que les syndicats peuvent mettre en place pour lutter contre les abus en ligne.
- Se joint aux Fédérations syndicales internationales, l'ONU et ONU Femmes pour 16 jours d'activisme à partir du 25 novembre.
Nouvelles
Abus en ligne : Il faut qu'on parle, déclare la FIJ
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