
Le 2 novembre 2021, nous célébrerons la Journée internationale des Nations unies pour mettre fin à l'impunité des crimes contre les journalistes.
C'est une journée importante et l'occasion de rappeler que l'impunité reste une préoccupation mondiale pour les journalistes, leurs familles et leurs ami.e.s à travers le monde, et que la liberté d'expression et le droit du public de savoir ne bénéficieront jamais d'une protection totale tant que tous ceux qui menacent, harcèlent et attaquent les journalistes ne seront pas traduits en justice.
Plus de 35 journalistes ont été tué.e.s cette année dans l'exercice de leurs fonctions. Certains ont été touchés par des attentats à la bombe, d'autres ont été tués de sang-froid.
Sur les réseaux sociaux, les journalistes, en particulier les femmes et ceux qui représentent des minorités ethniques, raciales ou LGBTQIA+, font l'objet de campagnes destructrices visant à les museler. Les menaces de mort, les menaces de viol, le doxxing, les injures racistes, l'usurpation de compte ont conduit de nombreux.ses journalistes à se taire, sans parler des dommages psychologiques que ces attaques laissent sur le.la journaliste visé.e.
Dans le monde entier, des journalistes sont régulièrement attaqué.e.s alors qu'ils et elles sont en reportage, leur matériel est détruit, leur famille est menacée. Les journalistes d'investigation paient généralement le prix le plus élevé pour avoir mis au jour le blanchiment d'argent et la corruption à grande échelle.
Seul un meurtre de journaliste sur dix fait l'objet d'une véritable enquête. Une société qui laisse les tueurs et les harceleurs de journalistes en liberté n'est pas une démocratie. Un système judiciaire qui ne traduit pas en justice les commanditaires de crimes est corrompu.
Lorsqu'un.e journaliste disparaît, sa famille, ses collègues et ses ami.e.s restent trop souvent impuissant.e.s et de nombreuses histoires ne seront pas racontées.
Comme chaque année, nous mènerons autour du 2 novembre une campagne pour condamner l'impunité des crimes contre les journalistes et demander aux gouvernements du monde entier de rendre des comptes sur leur manque d'engagement à traduire en justice les agresseurs et les tueurs de journalistes.
Cette année, la campagne de la FIJ se concentrera en particulier sur l'Afghanistan, le Kosovo, le Mexique, la Somalie et le Yémen qui ont fait preuve d'un manque déplorable de volonté d'enquêter sur les attaques perpétrées contre nos consoeurs et confrères.
Nous réclamons justice. Nous réclamons la vérité.
Cliquez ici pour télécharger les visuels de la campagne de la FIJ pour le 2 novembre.
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