Les États membres des Nations Unies ont reconnu dans le Programme d’action de Pékin de 1995[1] le rôle essentiel que jouent les médias dans la perception par le public de la place des femmes dans la société. De récentes études ont néanmoins démontré les faibles progrès réalisés en la matière et la présence constante de stéréotypes sexistes dans les médias.
Plus de la moitié des étudiant.e.s en journalisme sont des femmes. Pourtant, elles représentent moins de la moitié des journalistes professionnels, peinent à obtenir des postes à responsabilité, et la plupart des emplois précaires à bas salaire sont exercés par des femmes. Elles ont également tendance à moins couvrir les sujets politiques ou économiques dans les rédactions, et davantage des sujets dits “doux” tels que la santé et l’éducation . Elles font également de plus en plus les frais de cyberharcèlement.
L’égalité des genres EST un enjeu syndical. Le rôle que nos collègues féminines devraient jouer dans les médias et leur place au sein de nos organisations doivent faire partie de ce que nous appelons « l’avenir du journalisme ».
Pour la FIJ et ses membres, la campagne autours du 8 mars est l’occasion d’illustrer la capacité des femmes à franchir ces obstacles et leurs avancées dans le monde des médias et au sein de nos syndicats.
Pour plus de visibilité des femmes dans nos médias et dans nos syndicats !
Notre campagne dénonce également la discrimination dont sont victimes les femmes – que ce soit l’inégalité salariale, les emplois précaires ou des méthodes de recrutement discriminatoires.
Vous y trouverez des données, des témoignages et des conseils afin de procéder à de profonds changements et permettre à davantage de femmes d’accéder à des postes de direction et de travailler sur certains sujets spécifiques.