La FIJ place la lutte pour l'égalité des genres au cœur de son travail et de ses campagnes

Notre Déclaration de Santander - un programme de lutte pour l'égalité au travail et au-delà - met en lumière les problèmes clés de nos affiliés.

  • La violence et le harcèlement dont sont victimes les femmes journalistes à travers le monde. Les statistiques de la FIJ montrent qu'au moins une journaliste sur deux a été victime de harcèlement sexuel, d'abus psychologique, de trolling en ligne et d'autres formes de violation des droits humains.
  • L'écart salarial entre hommes et femmes, qui est une réalité dans tous les continents, et qui affecte non seulement les femmes tout au long de leur vie professionnelle, mais également lorsqu’elles sont à la retraite.
  • Les conditions de travail de plus en plus précaires auxquelles sont confrontées les femmes journalistes, en particulier celles contraintes de travailler sans contrat, sans accès à la protection sociale, aux pensions, aux congés payés et à d'autres avantages sociaux.
  • La discrimination, y compris les facteurs politiques, juridiques, culturels, raciaux et sociaux auxquels sont confrontées les femmes journalistes au sien de la profession et de leurs communautés, qui les appauvrissent.

Aux côtés des syndicats et des mouvements sociaux du monde entier, nous faisons de la lutte contre la violence sexiste sur le lieu de travail une campagne prioritaire.

Nous nous engageons à obtenir une représentation équitable des genres dans les médias. Sur base de notre engagement envers le journalisme éthique, nous luttons contre la discrimination et aidons à soutenir un journalisme de qualité en publiant des directives et en promouvant les meilleures pratiques.

Aux côtés de nos affiliés, nous faisons campagne pour:

  • Des lois plus strictes sur l'égalité de rémunération, la transparence des rémunérations et en faveur de l'égalité des droits
  • L’égalité de rémunération pour un travail égal. La fin du plafond de verre.
  • La fin de la précarité - pour des conditions de travail décentes pour toutes les femmes.
  • Que les États doivent prendre d'urgence des mesures pour faire appliquer les lois sur la violence sexiste sous toutes ses formes et pour que les employeurs assument leurs responsabilités en matière de sécurité des femmes journalistes;

Le Conseil du Genre de la FIJ (CG) et son comité directeur coordonne ce travail, avec des activistes provenant de toutes les régions du globe.